
Sept habitudes à abandonner pour maigrir
Manger une salade ce soir : ça ne vous fera pas maigrir.
Manger une pizza demain midi : ça ne vous fera pas grossir.
Votre poids est le reflet de vos petites habitudes quotidiennes.
Les actions que vous répétez jour après jour.
La plupart du temps sans vous en rendre compte.
Tout le monde pense que pour maigrir, il faut ajouter :
- Plus de légumes
- Plus de sport
- Plus de contraintes
Alors qu'il faut commencer par retirer.
La perte de poids est bien plus sensible à ce que vous ne faites pas, ou plus, qu'à ce que vous faites en plus !
Dans cette série de trois mails, je vais vous partager 7 habitudes à abandonner pour maigrir.
Ne prenez pas ça à la légère parce que ça semble "facile" ou "secondaire".
Je n'écris pas pour brasser du vent.
Ces 7 points sont importants.
Tenez-en compte.
HABITUDE 1 : Arrêtez de croire en votre appétit
Qu'est-ce qui vous a mené au surpoids ?
L'addition de plusieurs facteurs. Physiques, psychologiques, génétiques, sociologiques…
Sur le plan mécanique : ce qui vous a mené au surpoids, c'est d'écouter votre corps.
Personne ne vous a forcé à mettre une cuillère de plus dans votre bouche.
Personne ne vous a forcé à mâcher et avaler cette bouchée.
Ce qui vous a mené au surpoids, c'est d'écouter votre corps.
Dans une extension proche, c'est d'écouter votre appétit.
Si vous êtes en surpoids, après avoir écouté votre appétit : il n'a plus aucune légitimité.
Il est corrompu et vous ne devez plus l'écouter si vous voulez maigrir.
Les conseils bidon du "écoute ton corps, il sait ce qui est bon"...
C'est complètement déconnecté de la réalité que vous vivez au quotidien.
D'ailleurs, c'est déconnecté de la réalité que 99% des gens vivent en occident.
Votre corps sait ce qui est bon dans un environnement naturel.
Dans un environnement industrialisé avec des milliards de calories à disposition : il est complètement paumé et c'est normal.
- Est-ce qu'il faut écouter son corps quand il vous réclame de regarder Netflix 12 h par jour plutôt que d'aller au travail ?
- Est-ce qu'il faut écouter son corps quand il vous pousse à insulter votre patron parce qu'il vous demande de rester 30 min de plus ?
- Est-ce qu'il faut écouter son corps quand il vous pousse à boire 3 litres de vin ?
NON.
Même chose avec la nourriture.
Il faut arrêter les conneries.
Pendant la phase de perte de poids, vous avez une stratégie.
Une structure de repas adaptée à vos besoins réels.
Qui assure une bonne fonction organique.
Et qui maintient un déficit calorique.
Vous la suivez.
Oui, elle est adaptable.
Le but n'est pas de s'affamer, au contraire.
Elle devrait être construite pour éviter cela.
Mais vous devriez avoir davantage confiance dans votre stratégie de perte de poids que dans votre appétit qui vous a mené au surpoids.
D'autant plus qu'après quelques semaines, votre appétit et la faim disparaîtront grâce à une structure de repas qui couvre vos besoins nutritionnels correctement.
HABITUDE 2 : Arrêtez de normaliser la malbouffe
Des produits avec une liste d'ingrédients à rallonge. De l'huile végétale, du sucre, des colorants, des arômes artificiels, des émulsifiants, des conservateurs…
Ce n'est pas normal.
Pendant des millions d'années, le corps humain était habitué à la nourriture brute.
- À l'échelle de votre vie, c'est normal de manger un pépito.
- À l'échelle du corps humain, c'est complètement délirant.
Ça ne veut pas dire qu'il faut absolument arrêter.
Ça veut dire qu'il faut remettre l'église au milieu du village.
En prenant la malbouffe pour ce qu'elle est vraiment : délicieuse, agréable, savoureuse, super cool… Mais, pas naturelle.
C'est la cerise sur le gâteau de votre alimentation.
Ce n'est pas le gâteau.
Un élément peut être anodin en petite quantité et dévastateur en grande quantité.
Le petit vent frais en été, c'est agréable.
La tornade qui détruit des villes, c'est moins agréable.
Pourtant, c'est juste du vent dans les deux cas.
Un pépito au goûter le mercredi aprem, ça fait plaisir.
Trois paquets de twix par jour, ça vous donne du diabète et vous rend obèse.
Pourtant, c'est juste de la malbouffe dans les deux cas.
La quantité fait le poison.
HABITUDE 3 : Arrêtez de finir vos assiettes pour ne pas gâcher
La plupart des gens ont grandi dans la philosophie du "fini ton assiette pour ne pas gâcher".
Peut-être est-ce une bonne chose.
Dans le contexte d'un adulte cherchant à perdre du poids…
…les enjeux sont différents.
La frontière entre "pour ne pas gâcher" et "c'est une excuse en or pour manger plus" est parfois fine.
Si vous vous retrouvez toujours dans cette situation, il y a une récurrence et vous devez agir sur l'élément principal : cuisiner des quantités moindres pour ne pas avoir à dépasser vos besoins caloriques.
Mes parents avaient une approche de compromis intelligente.
Je n'avais pas le droit de sortir de table sans finir ma viande/poisson/œufs.
L'élément le plus nutritif du repas (et le plus cher) devait être fini pour ne pas gâcher.
Les 30 g de riz restant partaient dans la cage des poules ou dans le compost.
Appliqué à la perte de poids, c'est le meilleur compromis.
Finissez votre source de protéines, vos légumes et vos fruits.
Quitte à dépasser votre portion initiale, ça ne pose pas de problème.
Mais ne dépassez jamais vos besoins en féculents.
Juste 30 g de féculents en trop par repas "pour ne pas gâcher", c'est 450 kcal par jour.
C'est la différence entre une perte de poids et une stagnation durable.
"Mais c'est du gâchis, il y a des gens qui meurent de faim"
Oui et il y a aussi des milliers de gosses qui sont morts dans des mines de terres rares en Afrique pour fabriquer votre smartphone, votre téléviseur et votre ordinateur.
Aussi terrible que ça puisse paraître, vos 30 g de riz ne sauveront personne et vous empêcheront de maigrir.
HABITUDE 4 : Arrêtez de vous mettre une pression intenable
Si la structure de repas que vous vous imposez pour maigrir vous semble impossible à tenir pendant 3 ans, vous avez la garantie de rechuter immédiatement à la fin du régime.
Parfois, il faut faire des efforts pendant quelques semaines, se serrer la ceinture, prendre son mal en patience et avancer.
Mais ça n'est pas la norme d'un rééquilibrage alimentaire.
Pour maigrir sans rechuter, vous devez être dans une dynamique de progrès vertueuse, pas sous pression 24 h sur 24.
Dans un rééquilibrage alimentaire, la différence entre la phase de perte de poids et la phase de stabilisation réside quasi uniquement dans les quantités de vos repas. Pour vérifier si vous faites les choses correctement, est-ce que votre mode de consommation actuel, avec 20% de nourriture en plus, vous semble tenable pendant 3 ans de plus?
Si oui, vous êtes sur la bonne voie.
Si non, vous faites juste un régime restrictif.
Alors prenez du recul, relâchez la pression et faites bien les choses.
Vous avez le temps, perdre 12 kg en 4 mois ou en 9 mois c'est la même chose :
- Si vous le faites en 4 mois, il vous restera 34 ans et 8 mois à vivre après.
- Si vous le faites en 9 mois, il vous restera 34 ans et 3 mois à vivre après.
Avec une vision à long terme, ça ne change rien.
Sauf que vous aurez beaucoup moins souffert dans le processus sur 9 mois.
HABITUDE 5 : Arrêtez de faire du foutu pour foutu
La cinquième habitude à abandonner est celle qui bloque la majorité des pertes de poids. Le foutu pour foutu est la pire chose qui puisse vous arriver, mais vous ne vous en rendez jamais compte.
La première chose à faire en tombant à cheval ?
Remonter en selle dès que possible.
La première chose à faire en sortant de son déficit calorique ?
Retourner à sa routine sans attendre.
Vous mangez au restaurant avec vos collègues jeudi midi :
Cas 1 = votre plat est calorique, vous savez que vous avez trop mangé. Foutu pour foutu, vous prenez un dessert et vous vous dites que la diète reprendra lundi matin. Vous mangez n'importe comment tout le week-end, parce que de toute façon, c'est loupé pour cette semaine…
Cas 2 = votre plat est calorique, vous avez dépassé vos besoins. Retour immédiat à la routine. Vous prenez juste un café en dessert, vous mangez léger le soir pour lisser vos apports de la journée. Puis vous finissez la semaine en restant dans le cadre de votre déficit calorique.
Dans le cas 1, vous avez pris 2,5 kg. Ce qui ruine les progrès des 3 semaines passées et qui vous réclamera 3 semaines pour revenir au poids du jeudi matin. Tout en supprimant les 3 semaines de progrès potentiels réalisables. Vous venez de perdre 9 semaines de progression.
Dans le cas 2 = votre écart passe quasiment inaperçu. Vous avez perdu un peu moins de poids qu'une semaine habituelle, mais c'est à peine visible. Vous poursuivez votre progression comme si de rien n'était.
Votre cerveau fait tout pour vous convaincre de plonger dans le foutu pour foutu.
Mais quand on fait les calculs correctement, c'est bien pire que ce que vous imaginez.
C'est parfaitement possible de manger en extérieur sur un repas, puis de retourner dans la trajectoire immédiatement.
Même plusieurs fois par semaine.
À condition de ne pas sortir sans revenir.

